Fil twitter de la journée (6/16)
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— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
Première table ronde de #scmedias consacrée aux journalistes. Comment résister aux pressions de tout bord ? Les journalistes d'investigation @martinboudot, @ileraud ; le directeur @leMonde @JeroFeno et Rachel Mulot, cheffe du service enquêtes @Sciences_Avenir, montent sur scène pic.twitter.com/6apd7rY2Oz
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
#scmedias
— Société informatique de France - SiF - SocInfoFr (@SocInfoFr) May 24, 2023
@martinboudot journaliste d’investigation, @ileraud journaliste autrice de BD, @JeroFeno directeur de @leMonde et Rachel Mulot, cheffe du service enquêtes @Sciences_Avenir évoquent les pressions auxquelles il faut résister@SciencesMedias pic.twitter.com/joTIKQnIva
Les journalistes scientifiques parlent des pressions qui s’exercent sur leur travail dont @RachelFleaux de @Sciences_Avenir lors colloque #scmedias à la @laBnF pic.twitter.com/eLyxCJeB8V
— Carole Chatelain (@carolechatelain) May 24, 2023
"En tant que journalistes, nous avons la pression de l'actualité. La parole scientifique nous permet de distinguer les polémiques des véritables controverses scientifiques", dit Rachel Mulot, cheffe du service enquêtes @Sciences_Avenir #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
"Les autres pressions, ce sont celles des grandes publications anglo-saxonnes, comme Nature ou Sciences, l'obstruction quand on ne répond pas à nos questions, ou alors quand les actionnaires veulent monter un comité scientifique avec Claude Allègre", décrit Rachel Mulot #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
Pour @ileraud, "la 1ere pression, la plus épuisante, c'est celle des rédactions qui ne comprennent rien au sujet ou qui ont peur des plaintes en diffamation. C'est pour ça que je suis journaliste indépendante." #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
« La première pression, la plus épuisante, c'est celle de la rédaction. Qui n'y connaît rien aux questions scientifiques, qui a peur de la plainte en diffamation. J'ai mis des années avant de réussir à publier la BD enquête sur les algues vertes. » @ileraud #scmedias pic.twitter.com/A50fDtYt28
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) May 24, 2023
La journaliste @ileraud décrit "le climat qui est devenu très inquiétant en France. Il y a une montée récente de la banalisation des agressions contre les journalistes et les lanceurs d'alerte." #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
"Depuis huit ans que je suis à la tête de @lemondefr, je n'ai assisté à aucune pression pouvant dénaturer le contenu d'un article. Il faut des journalistes spécialisés dans les faits pour adosser notre indépendance à une vraie connaissance", dit @JeroFeno #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
Il y a une dizaine d'années, les journalistes environnementaux entraient partout facilement, à l'étranger. On se disait "ce ne sont pas des journalistes politiques". C'est devenu plus difficile, on nous refuse des visas", dit @MartinBoudot #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
"La RATP a appelé les rédactions en chef du Parisien et de France TV pour ne pas parler de nos révélations sur la pollution dans le métro parisien. En parallèle, ils n'ont jamais répondu à nos demandes, alors qu'on leur a envoyé nos résultats il y a deux semaines" @MartinBoudot
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
"Nous sommes des justiciables comme les autres, mais l'équipe de Cash Investigation passe entre 20 et 30% de leur temps à répondre à la question juridique. A Vert de rage, nos frais de justice ont augmenté de 115% en 5 ans." @MartinBoudot #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
"Les attaques en diffamation, on peut gérer. Mais les entreprises nous attaquent devant les tribunaux de commerce, qui ne sont pas compétents en droit de la presse et peuvent faire de la censure en amont." #scmedias @MartinBoudot
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
« Jusqu'en 2019, je répondais que je n'avais pas peur qu'on s'en prenne à ma vie. Je pense qu'il y a eu un basculement, il y a un climat malsain à l'échelle de la France. En Bretagne, Morgan Large a subi deux tentatives de meurtre par déboulonnage. » @ileraud #scmedias
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) May 24, 2023
Une évolution très inquiétante des conditions de travail pour les journalistes scientifiques indépendants, qui travaillent en particulier sur l’environnement décrite par@ileraud durant la table ronde de #scmedias
— plopbip (@plopbip) May 24, 2023
Inès Léraud identifie, comme explication parmi d'autres à cette montée des violences contre les journalistes traitant d'environnement, la création de la cellule de gendarmerie Demeter. Et note une certaine impunité, les enquêtes policières ne débouchant pas. #scmedias
— Sylvain Ernault (@SylvainErnault) May 24, 2023
"La meilleure façon pour les lobbies de contrer notre travail, c'est de nous accuser de militantisme." @MartinBoudot "Ce procès en militantisme est fait par des gens qui ont du mal avec le fait qu'on sorte des informations qui dérangent" @JeroFeno #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
Comment convaincre les rédactions de publier des sujets "anxiogènes"? "Par l'utilité publique de l'enquête" pour @ileraud "C'est justifié, il faut faire un constat de ce qu'il se passe et d'éclairer les différentes pistes." @JeroFeno #scmedias
— Sciences & Médias (@SciencesMedias) May 24, 2023
Le journalisme sous pressions, vu par Fiammetta Ghedini ✍️
— Akenium 🧪💡✏ (@akenium) May 24, 2023
Table ronde #scmedias avec @ileraud @MartinBoudot @RachelFleaux et @JeroFeno pic.twitter.com/sIRpWkoVpB
#scmedias
— Société informatique de France - SiF - SocInfoFr (@SocInfoFr) May 24, 2023
👉dessin 5️⃣
Multiples freins et pressions, on ne peut que saluer la résistance et le courage des journalistes scientifiques et des autres qui vont au bout de leurs enquêtes. pic.twitter.com/8yKq3fZsWe